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Pourquoi il faut venir aux JDDs ?

Les 12 et 13 mai 2017 auront lieu les Journées Des Doulas (JDDs), qui se tiendront cette année à Lyon.


Les JDDs sont deux journées organisées par l’association Doulas De France (DDF) pour, d’une part, promouvoir et faire connaître le travail des doulas, et, d’autre part, permettre aux doulas (et futures doulas), parents, et autres acteurs du monde de la naissance de se rencontrer, d’échanger, de partager, de découvrir. Youpi !!!


Mais il y a peut-être des doulas dans la salle qui se disent “oui, ok, c’est cool les premières années, maintenant j’ai mon réseau, des copines doulas, j’en ai déjà, je préfère privilégier un week-end de formation quelque part…” Sauf que juste partager, ressentir à nouveau cette évidence qui nous anime, écouter, accueillir et être accueillie, qu’on soit bébé-doula ou expérimentée +++, c’est toujours aussi précieux, non?


Il y a peut-être des toutes nouvelles doulas, des apprenties, des pas-encore-doulas-mais-peut-être-un-jour qui sont un peu intimidées à l’idée de sauter comme ça d’un coup dans cet événement mondialement médiatisé (ça rigole, au fond ?)... Si elles savaient à quel point ce saut pourrait être doux et fluide et leur ouvrir des perspectives inattendues...


Il y a peut-être des femmes, des mères, des non-doulas qui pensent que ce n’est pas leur place, même si, quand même, cette intervention de Martin Winckler pourrait être bien sympa… Et un atelier d’écriture autour des violences obstétricales avec Hélène Goninet aussi…


Et il y a peut-être même des hommes, des pères, qui n’envisagent même pas de mettre un orteil dans cet univers qu’ils s’imaginent comme exclusivement féminin… Alors qu’eux aussi s’intéressent à “l’avenir de l’humanité” (private joke… qui comprendra comprendra…), et qu’ils pourraient découvrir les espaces de parole qui leur seront réservés, ou juste dédramatiser un peu tout ça grâce à l’humour des Pères Indignes.


Bref, si vous pensez que les JDDs ne sont pas pour vous, réfléchissez-y à deux fois.

Si vous êtes doula, DDF ou pas DDF. Si ce job vous fait planer. Si vous vous sentez tellement en accord avec vous-même depuis que vous faites ça. Venez aux JDDs.


Si vous avez envie de trouver du soutien, d’échanger sur vos pratiques, de vous sentir moins isolée. Si vous trouvez ça difficile, si le démarrage est compliqué, si c’est trop frustrant ce métier dont “on ne vit pas”. Si vous avez besoin de recharger vos batteries. Venez aux JDDs.


Si vous vous intéressez à la naissance, si vous pensez que la grossesse, l’accouchement et les premiers mois avec un bébé sont des étapes cruciales dans la vie d’une femme, d’un homme, d’un couple. Si vous aimez l’humain, le lien, partager des expériences et écouter de belles histoires. Si vous avez envie d’apprendre. Venez aux JDDs.


Si quand vous voyez un bébé en écharpe dans la rue, vous avez toujours le cœur chamallow et cherchez une excuse pour aller discuter avec les parents. Si quand vous voyez une jeune mère avec des yeux cernés, vous avez envie de la prendre dans vos bras, mais que ça se fait pas. Si quand une voisine parle de son accouchement, vous croisez les doigts pour qu’elle ait échappé à l’épisio et vous vous mettez en mode écoute active sans même vous en rendre compte. Venez aux JDDs.


Si vous pensez que les doulas et l’accompagnement qu’elles proposent peuvent apporter plus d’humanité au paysage de la naissance. Si vous pensez que l’association DDF qui œuvre à la reconnaissance d’un métier encore trop mal connu en France mérite votre soutien. Venez aux JDDs.


Si vous voulez parler avec d’autres adultes sans être interrompu.e, boire un thé en vous prélassant dans le jardin d’un château du XVIème siècle sans être obligé.e d’être bien habillé.e et de féliciter les mariés. Si vous avez envie de flâner au milieu de stands qui vous intéressent tous, feuilleter pour de vrai les livres de vos maisons d’édition préférées, et même en acheter 3 ou 4 ou 10. Venez aux JDDs.


Si vous fondez et pleurez aux récits de naissance, mais que Baby Boom vous fait rugir sur votre canapé. Si vous défendez la liberté des femmes même et surtout quand elles accouchent. Venez aux JDDs.


Si vous rêvez d’un break hors du monde, mais au coeur de l’essence de la vie. Si vous rêvez de tente rouge, d’empathie, d’art-thérapie. Si vous rêvez de bienveillance et d’ocytocine. Venez aux JDDs.

Si, pour vous, la grossesse, la maternité, la parentalité sont des choses qui se vivent DEBOUT ! Venez aux JDDs !


Et pour la minute nostalgie...


La première fois que je suis allée aux JDDs, je n’étais pas sûre que ce soit pour moi. Vraiment pas sûre du tout. Je m’intéressais au métier de doula depuis moins de 6 mois, et j’en avais rencontré une qui m’avait dit “mais viens aux JDDs!” Belle et flippante idée. Vraiment flippante. Mais j’avais même pas 30 ans, j’avais envie de faire un truc foufou, j’y suis allée. Comme beaucoup, j’étais pétrie de clichés. Je pensais que toutes les doulas portaient des robes à fleurs, qu’elles étaient végétariennes et qu’elles avaient au visage un sourire de Joconde. Du coup, je pensais qu’Elles allaient me repérer à 15000km comme l’intruse débarquant de nulle part (pourtant, j’avais quand même mis une robe, simple précaution). Finalement, il y avait des doulas en jeans, des doulas qui fumaient devant la porte, des doulas aux cheveux courts, ou même avec des tongs en plastique. Passé ce premier choc, “les doulas sont comme toutes les autres femmes dans la rue”, je me rappelle de cette effervescence à l’accueil. Des sourires (pas celui de la Joconde, mais des vrais sourires vivants). De la gratitude à être là. Je me rappelle de la proximité ressentie. Je me rappelle de la connexion. Des barrières qui tombent. Des femmes avec leurs bébés, leurs bambins, qui pleurent, qui tètent, qui jouent par terre sans que personne ne les dévisage. Des femmes sans leurs gosses qui profitent de l'instant. Je me rappelle des ateliers où les langues se dénouent, si facilement, simplement, sans jugement. D’une tente rouge, ma première. De la sororité, valeur qui a pris là toute sa dimension pour moi à ce moment-là. Je me rappelle de ce temps suspendu. Quelle heure est-il ? Combien ça a duré, déjà ? Je me rappelle mais je ne trouve plus les mots. Mais vous avez réussi à lire un peu entre les lignes, non ?


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