Traditionnellement, les femmes d'une communauté (notamment en Amérique Latine et au Maghreb) avaient coutume de se réunir pour célébrer les grands événements de leur vie (puberté, grossesses, naissances, ménopause) et transmettre leur expérience.

Cette tradition est romancée par Anita Diamant dans son livre "The Red Tent", traduit en français sous le titre "La fille de Jacob". « Aux confins du désert, 1500 av. JC., Dina, fille de Jacob et de Léa vient au monde sous la tente rouge, un endroit interdit aux hommes, réservé aux femmes de la tribu. Son père, Jacob, a épousé, Léa, sa mère mais aussi, Rachel, Bilba et Zilpa, ses tantes. L'enfance de Dina est bercée par cette communauté de femmes chaleureuses dont les secrets et rites ancestraux se transmettent de mère en fille sous la tente rouge... »

Les tentes rouges, telles qu'elles existent actuellement, ont été initiées aux Etats-Unis par le mouvement international BOLD, et en France par des doulas, en 2008. Sous la tente, les femmes se réunissent et partagent du thé et des douceurs dans une ambiance intimiste. Chacune prend la parole et est écoutée, dans le respect et le non-jugement. Qu'un thème ait été fixé au préalable ou non, les expériences de chacune viennent s'entremêler et tisser une trame commune...